« Petit à petit, on va loin » Proverbe péruvien
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71,9 % des Objectifs du Développement Durable fixés en 2015 par les Nations Unies atteints en 2022.
L’instabilité politique du pays a conduit dans les années 1945 à 1980 à des successions de coups d’État militaires. Ainsi, le Gouvernement de Fernando Balaunde impose sa loi par la terreur dans les communautés paysannes de l’Altiplano dans les années 70. Cette dictature militaire plonge à nouveau le pays dans de violentes crises économiques. À ce même moment, deux mouvements terroristes émergent, le Sentier Lumineux et le Mouvement Révolutionnaire de Túpac Amaru (MRTA).
Le Pérou souffre d’un important problème de corruption des instances politiques qui transparaît au travers du scandale Oderbrecht (affaire de corruption entre l'entreprise de BTP brésilienne Odebrecht et des personnalités politiques de tout bord, notamment des chefs d'États, principalement d'Amérique latine, ainsi qu'avec Petrobras). Ceci débouche sur l'opération Lava Jato, 5 des 7 derniers présidents sont actuellement en prison ou en procédure de jugement. Cette pression se ressent dans la gestion de projets locaux comme la création de l’aéroport de Chinchero (région de Cusco). Ce fort sentiment de corruption est également présent dans le système juridique.
Index de perception de corruption par Transparency International : 35/100 (105e rang sur 180 pays)
Droit du tourisme :
Les agences réceptives peuvent en faire la demande auprès de :
- Ministère du tourisme (The Peruvian Minister of Foreign Trade and Tourism)
- Institut National de Ressources Naturelles (INRENA - Instituto Nacional de Recursos Naturales) branche du Ministère de l’environnement (The Peruvian national environment authority – création en 2008).
Durée : renouvelable tous les 5 ans
Licence trekking : Il n’existe pas de licence de trekking proposée au Pérou.
Par ailleurs l'inspection annuelle est très stricte pour être accrédité afin d’envoyer des clients sur le chemin de l’Inca (fréquentions extrêmement contrôlées depuis 2004 : www.chemin-inca.com)
Assurance Responsabilité Civile : L’obtention de l’Assurance Responsabilité Civile (ARC) n’est pas obligatoire pour l’exercice de l’activité au Pérou. À ce jour, il semble n’existe pas de véritable ARC (peu adaptée au secteur du tourisme et peu connue des acteurs touristiques locaux). Par ailleurs, possibilité de souscrire à une assurance transport et à une assurance contre les dommages matériels (compagnies d’assurance privée) – Assurance MAPFRE pour un montant de 15 000 USD.
La Positiva (www.lapositiva.com.pe) et Alianza (http://www1.alianza.com.bo/) sont les deux compagnies d’assurance (privées) les plus reconnues pour couvrir ces deux types d’assurances.
Association de guides : AGMP - Asociación de Guías de Montaña del Perú – RA (région Ancash) : association civile péruvienne regroupant les guides de montagne officiels de la région d'Ancash, titulaires de la certification IFMGA-UIAGM, (Fédération internationale des associations de guides de montagne) et (Union Internationale des Associations de Guide de Montagne) qui exercent leur profession principalement dans les régions de la Cordilleras Blanca et de Huayhuash et parfois à travers le Pérou et l'Amérique du Sud.
La seule entité à réunir des guides professionnels officiels de montagne, qui ont suivi un processus de formation professionnelle complète qui les habilite sous le titre professionnel de guides de montagne officiels à exercer cette profession. Au Pérou, la profession de guide de montagne ne doit être exercée que par des guides professionnels officiels.
AGOTUR - Asociación de Guías Oficiales de Turismo de Arequipa - Groupe syndical représentant les guides touristiques officiels aux niveaux technique professionnel à Lima et au niveau universitaire après spécialisation.
Ethnies : Indigènes (essentiellement Quechuas et Aymaras) 45 %, Métis 37 %, Européens 15 %, immigrés asiatiques et sud-américains 3 %
Langues : espagnol (officielle), quechua, aymara, langues amazoniennes
Religions : catholiques 88 %, protestants 9 %
Ethnies : Indigènes (essentiellement Quechuas et Aymaras) 45 %, Métis 37 %, Européens 15 %, immigrés asiatiques et sud-américains 3 %
Langues : espagnol (officielle), quechua, aymara, langues amazoniennes
Religions : catholiques 88 %, protestants 9 %
Les opérateurs de voyage, membre d’ATR, sont engagés dans l’évaluation, la réduction et la contribution à l’effort climatique.
ÉVALUER
4,4 tonnes d’émissions de CO2 pour un aller-retour direct Paris – Lima. Pour en savoir plus, rendez vous sur le calculateur Good Planet ou de l’ADEME
RÉDUIRE
Gardez vos bonnes habitudes même pendant le voyage (tri des déchets, 0 déchets, …), consommez des produits locaux et de saisons, préférez les voyages longs et hors-saisons
CONTRIBUER
En participant à des programmes de solidarité climatique et de contribution carbone : renseignez vous auprès de votre voyagiste !
Société
Des cultures indigènes en perdition
Au Pérou, 37 de ces langues amérindiennes, comme le resigaro ou le culle, ont déjà disparu, selon les données officielles. Elles souffrent de la concurrence de l’espagnol, mais aussi de la déforestation en Amazonie, des compagnies pétrolières, des trafiquants de bois et de drogue… autant d’activités qui forcent les ethnies indigènes à se déplacer et se mélanger au reste de la population. Partir à le découverte de ces cultures permet d’entretenir leur existence
Les populations locales en danger
Une grande partie de la population est menacée par une pollution aux métaux lourds, causée en grande partie par des activités minières illégales. Cela entraîne de graves problèmes de santé : maux de têtes, problèmes rénaux, tumeurs, etc. Le tourisme est alors un moyen de diversifier l’économie locale en proposant de l’emploi et une bonne rémunération