Grèce

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« Qui se presse trop trébuche à la fin » – proverbe grec

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Généralités du pays et enjeux majeurs liés au tourisme responsable

Indice de Développement Humain

Objectifs du Développement Durable

76,8 % des Objectifs du Développement Durable fixés en 2015 par les Nations Unies atteints en 2022.

Enjeux majeurs

  • Gestion des déchets et des ressources
  • Importance du tourisme dans l’économie et arrêt COVID
  • Saisonnalité et surfréquentation
  • Croisières

Economie

Diagnostic

  • 16.4% : Taux de chômage en 2018
  • 0,30% de la population vit avec moins de 2$ par jour en 2018
  • 0,1% : Taux de pauvreté en 2018
  • 34 millions de touristes en 2019
  • 20% du PIB est généré par le tourisme en 2019

Pourboires

Société

Une destination dépendante du tourisme : économie, travail informel, perte de traditions, manque d’investissements, …

Photo: Des Byrne/Wikimedia

Comme nous l’avons vu avec la partie économie, la Grèce dépend énormément du tourisme. Représentant 1 emploi sur 5, c’est une véritable locomotive économique qui engendre autant d’externalités positives que négatives. Même si beaucoup d’habitants des îles comme Santorin vivent de cette activité, le tourisme de masse entraîne une dégradation de la culture locale, de l’artisanat (notamment celui de l’huile d’olive) et du paysage. Ce secteur favorise aussi le travail informel et beaucoup de services se font « au noir », déséquilibrant le secteur touristique.

De plus, la mono-activité touristique fragilise l’équilibre économique d’un pays déjà durement touché par une crise de la dette publique en 2008. La crise sanitaire qui stoppait la planète à partir de 2020 a énormément touché la Grèce qui voit beaucoup d’établissements fermer et une bulle immobilière de locations en AirBnB sur Athènes exploser.

Enfin, les îles grecques continuent de dépendre énormément de la Grèce continentale et cette dernière les voit essentiellement comme une rente avec énormément de touristes. Elle n’investit alors que trop peu pour ces îles entraînant une saisonnalité économique importante.

Environnement

Quels changements climatiques sont visibles en Grèce ?

  • Sécheresses
  • Canicules et incendies
  • Augmentation de la température de la mer
  • Augmentation du niveau de la mer

Le tourisme comme cause

  • Surfréquentation des lieux (voir carte chapitre « comment agir »)
  • Émissions de gaz à effet de serre (produits par l’avion)
  • Construction d’infrastructures touristiques
  • Accumulation des déchets
  • Multiplication des croisières

Conséquences sur le tourisme

  • Déplacement des populations
  • Incendies de ferrys
  • Dégradation des paysages
  • Pénuries d’eau
  • Disparition des archipels

Comment agir ?

Surfréquentation et saisonnalité

1. Où aller en Grèce ?

Solutions et alternatives

Grèce continentale 
    • Thessalonique : deuxième plus grande ville de Grèce. Dynamique et culturelle, de nombreux bâtiments historiques et musées.
    • Veria/Aigai : tombes monumentales de la famille royale de Macédoine, famille d’Alexandre le Grand.
    • Kastraki : petit village paisible et pittoresque magnifique et cuisine excellente
    • Aristi : charmant village à proximité du fleuve Voidomatis
Autres îles
    • Agistri : cadre naturel extraordinaire et aux plages envoûtantes
    • Kythnos : l’île de la simplicité et de l’hospitalité, proche d’Athènes
    • Ithaque : endroit où le mythe rencontre la beauté sauvage.
    • Les îles du Dodécanèse : les îles grecques les plus méridionales et les plus ensoleillées
    • Serifos : Avec un littoral de 81 km de long, belles plages et destination isolée
    • Sifnos : magnifiques églises et monastères et villages typiques des Cyclades

2. Quand partir en Grèce ?

3 conseils pour un voyage plus responsable mais tout autant mémorable

  • Éviter les saisons avec le plus d’affluence et visiter les sites en décalés des horaires habituels
  • Allonger autant que possible la durée de séjour : 10 jours minimum et dans l’idéal un séjour 15 à 25 jours sur place (d’après l’indice climat ATR)
  • Suivre et signer la charte éthique du voyageur disponible sur le site d’ATR.

Vers qui se tourner ?

Quelques bonnes pratiques de nos membres

  • Déplacement à pied (randonnée en itinérance) et hors des sentiers battus
  • Partenariats avec des hébergements locaux et de taille raisonnable et soutien de l’artisanat local
  • Soutien à la réhabilitation des sites archéologiques.
  • Limitation des déchets et gestion des ressources

ONG, associations et labels

Contribuer à réduire ses émissions

Contribuer à réduire ses émissions ?

Les opérateurs de voyage, membre d’ATR, sont engagés dans l’évaluation, la réduction et la contribution à l’effort climatique.

ÉVALUER

1,22 tonnes d’émissions de CO2 pour un aller-retour direct Paris – Athènes

. Pour en savoir plus, rendez vous sur le calculateur Good Planet ou de l’ADEME

RÉDUIRE

Gardez vos bonnes habitudes même pendant le voyage (tri des déchets, 0 déchet, …), consommez des produits locaux et de saisons, préférez les voyages longs et hors-saisons et en train (évitez les vols internes)

CONTRIBUER

En participant à des programmes de solidarité climatique et de contribution carbone : renseignez vous auprès de votre voyagiste !

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