Cap Vert

©Vie locale au Cap Vert © Double Sens

 

 

« Le but de notre voyage, de notre quête est de parvenir à percer le mystère des choses de la vie » Proverbe africain

Pour découvrir la version PDF imprimable (en couleurs) de la fiche Cap Vert, cliquez ici.

Pour tout commentaires, suggestions de modifications ou autres requêtes concernant la fiche destination, cliquez ici

Généralités du pays et enjeux majeurs liés au tourisme responsable

Indice de Développement Humain

Objectifs du Développement Durable

Aucun score n’est disponible pour l’indice d’achèvements des objectifs du développement durable fixés en 2015 par les Nations Unies. Cependant 2 objectifs semblent être atteints : la consommation et la production responsable (ODD 12) et l’action pour le climat (ODD 13). 4 objectifs sont considérés comme des défis majeurs à relever (la faim, le travail décent, la réduction des inégalités et la protection de l’écosystème marin).

Enjeux majeurs

  • Redistribution et rééquilibrage économique
  • Surfréquentation
  • Développement économique et menace écologique
  • Protection de la nature

Labels et réseaux locaux

The Travel Foundation participe à plusieurs projets de développement durable du tourisme au Cap Vert, dont la mise en place d’un conseil de destination sur l’île de Sal réunissant les différentes parties prenantes. Plusieurs hôtels ont obtenu le label Travelife niveau gold.

Système politique et juridique

Le régime démocratique du Cap-Vert est stable. Les dernières élections présidentielles ont été considérées comme libres et justes, une presse libre existe et la loi est respectée par l'État. Index de perception de la corruption par Transparency International : 59/100 (38e rang sur 176 pays, à la 2e place en Afrique) Droit du tourisme : L’industrie touristique au Cap Vert est régulée par la Direction Générale du Tourisme (DGT), qui gère la délivrance et le renouvellement des licences pour l’ensemble des acteurs touristiques. Les licences de tourisme peuvent être délivrées en 3 jours grâce à une centralisation et une gestion numérique des documents administratifs. La demande peut se faire auprès d’une mairie ou d’un bureau local de la DGT. À chaque nature d’activité touristique correspond une licence spécifique de tourisme, pour les agences de voyage et de tourisme vendant des packages pour les agences de tourisme vendant uniquement des produits type package mais sans aérien, et pour les autres opérateurs touristiques, tels que les hôtels, les entreprises d’événementiel, de location de voitures, les restaurants, qui avec cette licence peuvent aussi vendre des packages en rapport avec leurs activité. Le renouvellement de la licence est annuel. L’assurance responsabilité civile professionnelle (RCP) est obligatoire pour l’exercice de l’activité. Elle offre les garanties de base : couverture des dommages corporels, matériels et dommages financiers causés à un tiers.  Les réceptifs doivent obligatoirement souscrire à une assurance véhicule pour l’ensemble des véhicules de transport touristique détenus en propre et couvrant les dommages au tiers. Le régime cap verdien protège contre tous les risques à l'exception de celui de la privation d’emploi. L’Institut national de protection sociale (INPS) gère le régime de protection sociale. Placé sous la tutelle du ministère du travail et de la solidarité, il couvre tous les salariés du privé et dispose de quatorze antennes sur tout le territoire. Le régime est financé par les cotisations des employeurs et des salariés. Les cotisations sont versées sur la totalité du salaire. Les réceptifs sont encouragés à souscrire à une assurance complémentaire privée pour l’ensemble de leurs salariés qui couvre les risques maladie, les accidents du travail et maladies professionnelles, invalidité, retraites, maternité, décès des assurés qui leur sont rattachés. Les réceptifs doivent tendre à ce que leurs guides freelance réguliers bénéficient d’une protection sociale pendant leurs périodes de travail pour le réceptif équivalente au minimum légal des permanents. Depuis 2016, les guides doivent avoir une carte professionnelle délivrée suite à une formation organisée par le ministère du tourisme ou à une équivalence pour les anciens guides déjà formés. Actions recommandées par ATR :
  • Former l’ensemble des guides aux premiers secours, aux connaissances médicales requises pour l’accompagnement et l’encadrement en moyenne montagne, le cas échéant, à la gestion de groupe, à la logistique matérielle, aux pratiques du tourisme responsable et à la situation environnementale, sociale et culturelle du pays. Ces formations réalisées en interne comme en externe doivent faire l’objet d’enregistrements démontrables.
  • Diffuser auprès du personnel du réceptif la « Charte Ethique du Voyageur », document de sensibilisation aux pratiques du développement durable appliquées au domaine du tourisme.
  • Les réceptifs s’informent sur la nouvelle réglementation en cours concernant l’officialisation du statut de guide touristique. Ils s’engagent à respecter les conditions dès l’entrée en vigueur de la nouvelle loi.
Âge minimum légal pour travailler : 18 ans (16 ans pour les stagiaires)  

Economie

Diagnostic

Pourboire

Société

Un tourisme qui ne bénéficie pas à tous

Le développement important du tourisme de ces dernières années est loin d’être homogène, et des pans entiers de la population – pour ne pas dire des îles entières (São Nicolau, Maio ou Santo Antão) – ne bénéficient pas des retombées économiques liées au tourisme. De plus, les conditions de travail sont souvent précaires et l’accès à la formation est encore trop peu présent et inégalitaire.

 

Une forte dépendance aux aides internationales et de la diaspora cap verdienne

Ne disposant pas de ressources naturelles abondantes, ni d’une large main d’oeuvre qualifiée, les populations le Cap Vert reste largement dépendant aux aides financières internationales ou aux rentrées d’argent envoyé par les familles vivant à l’étranger. De plus, l’économie du pays repose en très grande partie sur le tourisme ce qui peut la rendre fragile.

Environnement

Quels changements climatiques sont visibles au Cap Vert ?

  • Carences hydriques
  • Érosion des sols
  • Sécheresses
  • Augmentation des températures
  • Précipitations violentes

Le tourisme comme cause

  • Surfréquentation de certaines îles de l’archipel
  • Émissions de gaz à effets de serre (produits par l’avion)
  • Construction d’infrastructures touristiques
  • Dégradation des zones côtières et maritimes
  • Gestion des déchets plastiques

Conséquences sur le tourisme

  • Diminution de l’attractivité de certaines zones maritimes et côtières dégradées, présentant pourtant un fort potentiel touristique.
  • Dégradation des chemins de randonnée
  • Désaisonnalisation de la destination (saison sèche étendue)

Culture

Bien sûr, il y a Cesária Évora, la femme du port de Mindelo, devenue la « Diva aux pieds nus » et qui, de sa voix chaude, a révélé au monde les beautés de son archipel atlantique. Le Routard précise : « au large des côtes sénégalaises, ce pays pays conserve l’empreinte très forte des traditions portugaises ».  Au carrefour de l’Europe, de l’Afrique et de l’Amérique du Sud, on y retrouve les influences mêlées des trois continents et un métissage racial et culturel d’une grande richesse. Un site est classé au patrimoine de l’UNESCO : le centre historique Ribeira Grande (rebaptisée Cidade Velha), première ville coloniale construite par les Européens sous les tropiques, au sud de l'île de Santiago.

Conseils éthiques et pratiques pour les voyageurs

Bien sûr, il y a Cesária Évora, la femme du port de Mindelo, devenue la « Diva aux pieds nus » et qui, de sa voix chaude, a révélé au monde les beautés de son archipel atlantique. Le Routard précise : « au large des côtes sénégalaises, ce pays pays conserve l’empreinte très forte des traditions portugaises ».  Au carrefour de l’Europe, de l’Afrique et de l’Amérique du Sud, on y retrouve les influences mêlées des trois continents et un métissage racial et culturel d’une grande richesse. Un site est classé au patrimoine de l’UNESCO : le centre historique Ribeira Grande (rebaptisée Cidade Velha), première ville coloniale construite par les Européens sous les tropiques, au sud de l'île de Santiago.

Comment agir ?

Surfréquentation et saisonnalité

Quand partir au Cap Vert ?

3 conseils pour un voyage plus responsable mais tout autant mémorable

  • Allonger autant que possible la durée de séjour : 10 jours minimum et dans l’idéal 15 à 25 jours (d’après l’indice climat ATR)
  • Suivre et signer la charte éthique du voyageur disponible sur le site d’ATR.
  • Passer par un voyagiste engagé et choisir des prestataires responsables

Vers qui se tourner ?

QUELQUES BONNES PRATIQUES DE NOS MEMBRES

  • Travail avec des partenaires impliqués dans le développement local (emploi et formation)
  • 0 plastique et circuit hors des sentiers battus
  • Développement et promotion d’activités d’excursions supportant la production locale

ONG, ASSOCIATIONS ET LABELS

Contribuer à réduire ses émissions ?

Les opérateurs de voyage, membre d’ATR, sont engagés dans l’évaluation, la réduction et la contribution à l’effort climatique.

ÉVALUER

4,8 tonnes d’émissions de CO2 pour un aller-retour direct Paris – Aéroport de Sal. Pour en savoir plus, rendez vous sur le calculateur Good Planet ou de l’ADEME

RÉDUIRE

Gardez vos bonnes habitudes même pendant le voyage (tri des déchets, 0 déchets, …), consommez des produits locaux et de saisons, préférez les voyages longs et hors-saisons

CONTRIBUER

En participant à des programmes de solidarité climatique et de contribution carbone : renseignez vous auprès de votre voyagiste !

Plus d'informations

Annexe : fiche pays ATR 2011 (14 pages) : sur la partie de l’espace pro réservée aux membres

Pour en savoir plus sur le tourisme responsable et notre actualité,
abonnez-vous à notre newsletter !

Nous ne spammons pas ! Consultez notre politique de confidentialité pour plus d’informations.