Les touristes cherchent de plus en plus à voyager responsablement, en préservant l’environnement. Faut-il pour autant arrêter de se rendre à l’autre bout de la planète? Faut-il arrêter de prendre l’avion? C’est un peu plus compliqué que cela notamment car le tourisme durable ne se réfère pas seulement aux émissions de CO2 lors du voyage. Il implique aussi de préserver les sites touristiques, la biodiversité, et d’impliquer les populations locales.
« Dans l’imaginaire, le tourisme responsable est réservé à une niche et s’oppose au tourisme de masse. C’est faux. Pour certains lieux fragiles, un touriste par an, c’est déjà trop. Mais il y a des endroits où recevoir 10.000 touristes par jour n’est pas un problème, même dans des endroits sensibles comme la Baie de Somme ou Etretat. A condition d’équiper les sites correctement et de travailler avec les acteurs locaux, les élus et les habitants », affirme Julien Buot, directeur de l’association ATR.
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