ATR donne la parole aux acteurs du tourisme responsable
Sylvain, guide de haute montagne Allibert Trekking, nous livre son témoignage sur sa vision du tourisme resposable en général, et d’ATR en particulier. Mais aussi sur ses plus beaux souvenirs et ses rêves de voyages…
Je m’intéresse à l’action d’ATR chez Allibert et j’ai régulièrement abordé les problèmes environnementaux dans les grandes réunions annuelles d’Allibert, avant même la création d’ATR. J’étais notamment sensible aux soucis de co-voiturage (entre clients pour se rendre dans les Alpes) et les actions de compensation carbone pour les voyages aériens. Je suis membre fondateur de la “Commission environnement et éthique” au Syndicat des guides de haute montagne (SNGM). Je participe à la réflexion globale et m’occupe des problèmes de dérangement de la faune hivernale. J’ai d’ailleurs réalisé un mémoire d’étude sur la vulnérabilité du tétras-lyre l’hiver, lors de la finalisation de mon Master en environnement.
L’un des premiers grand chantier de cette commission du SNGM a été l’élaboration d’une charte environnementale et éthique comprenant des recommandations aux guides en voyage. Tout un programme ! Charte que signent les aspirant-guides qui entrent dans la profession. La démarche dont je suis le plus fier est la campagne de nettoyage en Chartreuse, il y quelques années. Ces actions regroupaient le personnel et des clients Allibert, les associations locales, et le personnel du Parc Naturel de Chartreuse. J’étais responsable d’une équipe, nous avions effacé des graffitis sur des rochers accrochés à des cordes, très bon souvenirs ! Ambiance très conviviale…
Agir pour un Tourisme Responsable est un encouragement à agir et communiquer pour le bénéfice de populations des pays du Sud dans le besoin. Avoir oeuvré a la création d’ATR reflète une réelle sensibilité de l’entreprise Allibert-Trekking aux soucis environnementaux et éthiques, là où passent les groupes à l’étranger, mais pas uniquement. Cela peut être des micro-credits pour des femmes dogons au Mali, pour les aider dans leurs projets professionnels, des appels financiers pour des équipes locales au chômage en Afrique suite à des guerres ou des attentats, un projet d’aide à la construction d’un dispensaire au Népal … Simone ALLIBERT laisse sa forte empreinte à Globbetrekeur, l’association qui permet à Allibert de récolter des fonds et d’agir pour un tourisme responsable et solidaire !
Difficile de choisir mon plus beau souvenir ! Un voyage où j’ai encadré deux groupes Allibert au Pakistan, tout au Nord, proche du couloir de Wankhan en 1993, m’aura particulièrement marqué. Voyager au Pakistan ne laisse pas indifférent, c’est certain. Que de contrastes dans ce pays ! Mon prochain voyage, ce sera dans les Alpes, cet été, en Suisse et en Autriche, où je me fais plaisir. Sinon, retourner au Népal avec ma compagne pour y réaliser un trek est un de mes rêves. Elle aura la chance de découvrir ! Je programmerai la visite du Teraï, avec ses réserves animalières, où vivent les fameux rhinocéros blancs, rares de nos jours.
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