A Saumur, certains étudiants en écotourisme craignent d’être recrutés par des entreprises voulant avant tout « reverdir » leur image à des fins de communication ou de marketing. Pour son stage, Marius, un des étudiants, devra aider un grand groupe de tour-opérateur à décrocher un label baptisé Agir pour un tourisme responsable. « J’espère que ce n’est pas du green washing… », souffle-t-il. Travailler ou non dans ce genre d’entreprise : le débat divise la classe de licence. Le secteur est traversé par de multiples contradictions, reconnaît Stéphen. « Par exemple, peut-on prendre l’avion pour aller faire de l’écotourisme en Afrique ? En fait, c’est compliqué d’avoir des valeurs quand on doit s’intégrer dans une économie de marché. »
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