Flavie GOURAUD

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1/ Qui êtes-vous ? Que faîtes-vous ?

  • Merci de faire un portrait de vous-même, votre âge, votre parcours en bref, votre fonction dans l’entreprise, depuis quand, etc…
  • Ce qui vous fait lever le matin… et pourquoi pas sur le plan personnel, vos passions, vos hobbies…

Hello, je m’appelle Flavie GOURAUD, j’ai 21 ans ! Originaire de La Vendée, j’arrive à Paris dans le cadre de mes études.

Je viens de terminer une licence « tourisme » à l’ESTHUA (Faculté de Tourisme et Culture – Angers 49) et je débute un master en apprentissage pour deux ans dans le parcours « Développement et Aménagement du Territoire Touristique » à l’IREST (Paris 1 Panthéon Sorbonne). Dans ce cadre, j’ai le plaisir d’intégrer l’équipe Agir pour un Tourisme Responsable à partir de septembre 2023. Je viendrais notamment en aide à Gaëlle sur la partie communication interne (newsletter, réseaux sociaux, fiche destination …) et à Léa sur le projet ATRE.

Dans le cadre extra-professionnel, j’adore passer du temps avec mes proches, jouer à des jeux de société et voyager ! C’est une passion commune avec mon père et mon grand-père notamment : tous deux rêvent de faire le tour du monde. Appétence qu’ils m’ont transmise puisque nous partons régulièrement en voyage aux quatre coins du monde. Depuis ma majorité, je pars désormais avec une ou deux amies en Europe afin de connaître plus en détails les richesses architecturales, gastronomiques et paysagères de ce continent.

  • Et un bref portrait de votre entreprise, son métier, sa taille, ses principales caractéristiques, ses grandes destinations, sa singularité

Agir pour un Tourisme Responsable est une association engagée dans le tourisme durable. Union de membres et partenaires qui conjointement visent à unir leurs forces pour un tourisme plus respectueux de l’environnement, des territoires et des populations locales. Nous sommes une équipe de quatre et sommes ravis d’accueillir plus de 78 membres ! Nos membres sont des professionnels du voyage qui visent également à devenir des acteurs de ce mouvement vers la durabilité.

La particularité et la singularité d’ATR reposent sur la générosité, l’amabilité et la simplicité de son équipe !

2/ Pourquoi avoir rejoint à ATR ?

J’ai fait le choix d’intégrer l’équipe ATR pour mon apprentissage puisque cela représente, selon moi, un premier pas vers l’engagement associatif. Il m’est important de travailler dans une structure avec des valeurs environnementales et sociétales. Passionnée de tourisme, cela a été une évidence d’allier une passion et une cause environnementale.

De même, l’association ne cesse d’avoir des projets grandissants : c’est un plaisir d’intégrer une structure et équipe dynamique et avec de multiples projets en tête.

  • Que représente pour vous le tourisme responsable (en général) ?

Le tourisme responsable est un sujet qui est très étendu. Cela s’assimilerait à un tourisme plus respectueux de l’environnement, des territoires et des populations locales.

  • Et le label ATR en particulier ? 

Le label ATR est un véritable atout pour nos membres. En effet, il s’agit d’un avantage concurrentiel. De même, les voyageurs qui choisissent de partir avec l’une de nos structures labellisées se sentent impliqués lors de leurs voyages. Cela peut également être vu comme une marque de qualité par les voyageurs !

Un réel avantage lors du recrutement de personnel pour nos membres labellisés : les chercheurs d’emplois, sont aujourd’hui intéressés par les engagements de l’entreprise dans laquelle ils désirent travailler.

  • Y-a-t-il des thématiques ou des actions qu’ATR ne couvre pas ? Lesquelles ? 

ATR couvre de nombreux sujets. Toutefois, il pourrait effectuer davantage d’actions sur la thématique de la préservation du bien-être animalier par exemple : c’est d’ailleurs à l’ordre du jour puisque l’une des commissions traite cela.

3/ Comment agir pour un tourisme responsable ? 

  • Pouvez-vous nous donner un exemple de bonne pratique ?

Selon moi, l’une des premières bonnes pratiques à adopter (et simple à mettre en place) est de prendre le temps de préparer son voyage en amont. En effet, une bonne connaissance du territoire est nécessaire pour pouvoir en être respectueux une fois sur place. Par exemple, connaître quels sont les lieux/monuments moins fréquentés par les touristes, et à quel moment de la journée. De même, se renseigner sur quelles sont les pratiques sociales et culturelles des habitants.

Une multitude de petites actions mises en place par un nombre conséquent de touristes se voient devenir de grandes actions vers la durabilité !

  • Comment agissez-vous vous-même personnellement ?

A titre personnel, j’essaie de voyager dans des destinations moins fréquentées par les touristes. Si je souhaite visiter un pays plus touristifié, j’essaie d’y aller hors-saison afin de mieux répartir les flux touristiques sur l’ensemble de l’année et du territoire ! Par ailleurs, je ne fréquente que très peu les hôtels lors de mes séjours, habituellement, nous dormons chez l’habitant.

Dans mon quotidien, j’utilise un maximum d’articles réutilisables, j’emprunte les transports collectifs lors de mes déplacements et suis notamment soucieuse de la préservation de l’eau.

  • Comment voyez-vous le tourisme à l’avenir, en quoi peut-il être plus responsable ?

Le tourisme est en pleine mutation : nous tendons vers un changement d’état d’esprit des voyageurs et de manière de voyager. La pandémie a été révolutionnaire : une privation de séjour lointain pendant presque deux ans à engendrer une explosion du nombre de voyageurs. Les territoires, ont dû, chacun à leur échelle, se renouveler afin de s’adapter à cette clientèle plus nombreuse et exigeante.

De même, cette société technophile, dans laquelle nous vivons, promeut un voyage différent : nous évoluons probablement vers un tourisme plus connecté. A chacun de nous de conserver cette authenticité dans le voyage et de promouvoir des actes plus responsables. Nous sommes désormais davantage informés sur l’impact du voyage, contrairement aux décennies précédentes, cette meilleure sensibilisation nous permet d’avoir conscience de nos agissements !

Les territoires et institutions sont également impliqués dans les thématiques de durabilité : davantage de labellisation, de dialogue sur le sujet, d’actions mises en place.

Tous ces acteurs du tourisme, y compris les touristes, permettent de s’unir vers un tourisme plus respectueux.

4/ Le voyage et vous

  • Quel est votre meilleur souvenir de voyage ? (Une émotion, une sensation, une rencontre ?)

L’un des meilleurs souvenirs de voyage à été la rencontre avec Alfred, qui aujourd’hui est toujours un ami de la famille. Nous séjournions sur l’île Tonga et l’avons rencontré : un homme au cœur énorme qui nous a invité à la rejoindre dans son pays d’origine : la Nouvelle-Zélande, le temps d’un voyage. Il nous a fait découvrir sa région (Nelson) de façon la plus authentique possible : nous avons traversé de petits recoins méconnus, rencontré ses amis néo-zélandais, dégusté des plats typiques ! Ce fût un voyage authentique et riche en émotions !

Nous l’accueillerons d’ailleurs en France à partir de février 2024 pour deux mois afin de lui partager nos richesses également !

  • Quel est le voyage de vos rêves ou votre prochain voyage ?

Voyager en Albanie d’ici les deux prochaines années est un rêve et projet ! En effet, c’est un territoire qui devient progressivement touristique, j’aimerais en profiter avant que cela ne devienne trop fréquenté ! Ce pays est riche : à la fois, diversifiés dans ses paysages, ses cultures, ses monuments et ses possibilités d’itinéraire. Il est facile d’accès à partir de la France et promet un dépaysement total !

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