Bonne pratique
Goûter la cuisine locale
Les voyages sont souvent associés au plaisir de découvrir des mets cuisinés avec des aliments méconnus et/ou avec d’autres façons de faire. Véritable mélange de nature (fruits, légumes, viandes, …) et de culture (recette, outils, service, …), le repas est le meilleur moment pour savourer les merveilles que nous offre la destination que l’on visite. Michel Déon dans “Je me suis beaucoup promené” ne disait-il pas que “pour bien aimer un pays, il faut le manger, le boire et l’entendre chanter” ? Encore faut-il être curieux et oser parfois dépasser quelques barrières culturelles. Pour mieux apprendre à découvrir “le goût des autres”, différents et inattendus. Pour aimer la diversité des cuisines du monde et des terroirs, proches ou lointains.
Depuis 2010, et l’inscription du repas gastronomique français sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité, la fête de la gastronomie est organisée le dernier week-end de septembre.
Manger local est aussi le meilleur moyen de participer à l’économie locale, et de bénéficier de produits frais, loin des circuits internationaux d’exportation de nourriture industrielle.
- A travers son manifeste, et l’implication de chefs comme Olivier Roellinger, Relais & Châteaux engage un mouvement militant pour « rendre le Monde meilleur par la Table et l’Hospitalité » et ainsi faire face à l’évolution négative des pratiques alimentaires et la standardisation des cuisines dans le monde.
- Le mouvement international Slow Food né en Italie, fait écho au slow tourism et regroupe plus de 100 000 membres dont de nombreux acteurs du tourisme responsable, passionnés par l’alimentation bonne, propre et juste.
- Plusieurs entreprises membres d’ATR sont engagées à valoriser les cuisines locales “ici et là bas” comme Double Sens qui propose de partir en cuisine avec un grand chef au Bénin.