L’encadrement local

©guide népalais de haute montagne francophone Karma SHERPA devant le lac de Gosaïnkund, au Népal © Monica Isola Nomade Aventure

L’encadrement local, et plus largement l’emploi des habitants, un engagement phare du tourisme responsable.

Qui, mieux qu’un marocain, pour partager la vie de son pays, le Maroc ? Qu’un guide népalais pour guider le tour des Annapurnas, ou qu’un jordanien pour raconter Petra ? Bref, qu’un guide local pour partager sa connaissance, sa proximité, sa passion pour son pays ?

C’est justement cette recherche d’authenticité et cette proximité avec les habitants qui motivent aujourd’hui les touristes à partir en voyage. Pour rencontrer l’Autre, emprunter ses pas et découvrir les richesses d’un environnement tant naturel que culturel et humain.

Pendant longtemps, les voyageurs français ont été accompagnés par des guides français.

Aujourd’hui, dans la majorité des pays, se sont formés et organisés des guides locaux, compétents, professionnels, capables d’accompagner les touristes en toute sécurité. De plus, ils sont en général francophones, et désireux d’avoir des échanges et des conversations de toute nature, sur leur pays, sa culture, ses traditions, son rapport au monde.

Bref, un guide local, la plupart du temps passionné, amoureux de sa région, sera la véritable clé pour échanger, découvrir et comprendre son pays.

Bien entendu, la principale vertu de l’emploi de personnels locaux est économique.

Il permet en effet un maximum de retombées localement, dans des zones souvent peu développées, où l’activité touristique représente une véritable manne pour les populations locales. Cela permet en outre d’associer plus étroitement les habitants au développement touristique, qui se rendent ainsi accessibles pour échanger avec les voyageurs.

Ainsi, les voyagistes réunis au sein du collectif ATR depuis 2004 ont pris l’engagement de privilégier les emplois locaux dans les destinations, non seulement des guides mais aussi de l’ensemble des professionnels employés pour accueillir les touristes : chauffeurs, cuisiniers, etc.

Bien entendu, ils s’engagent également à accompagner cette mesure des formations nécessaires, indispensables à la réussite de ce « transfert de compétences », à l’image des nombreuses formations dispensées chaque année dans le cadre des partenariats entre les voyagistes et leurs prestataires locaux sur des thèmes aussi variés que le secourisme, l’informatique, l’alimentation, l’escalade, etc. Des temps où le partage des expériences, méthodes et bonnes pratiques bat son plein. Ainsi, par exemple, des boliviens sont formés au métier d’accompagnateur en montagne, et des siciliens diffusent leur savoir-faire en matière de cuisine. Pour le plus grand bonheur des voyageurs.

Au fond, il ne s’agit ni plus ni moins que d’un effet, heureux, de la mondialisation appliquée au secteur du tourisme. Un phénomène logique, évident, irréversible. Et particulièrement bénéfique pour les populations locales, un des objectifs majeurs d’ATR.

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