Le tourisme durable, passeport pour la paix.
Tel est le titre choisit par Julien BUOT, Directeur d’ATR, pour son article publié dans le rapport du Comité 21 sur l’appropriation des Objectifs de Développement Durable (ODD) par les acteurs non étatiques français.
Si les voyages ne sont possibles que dans un « climat de sécurité », la paix est aussi favorisée par le développement touristique. Alors que les Nations Unies ont déclaré 2017 « année internationale du tourisme durable pour le développement », il faut se rappeler qu’en 1967, vingt ans après la seconde guerre mondiale, l’ONU avait consacrée la première année internationale au tourisme « passeport pour la paix », pariant déjà sur les nombreux vertus du tourisme pour le développement et la compréhension mutuelle entre les peuples.
Les impacts du tourisme sont indéniables en terme de création d’emploi et de valorisation du patrimoine, mais les voyages se caractérisent aussi par leurs effets en matière de dialogue interculturel et répondent à l’objectif de développement durable n°16 « Promouvoir l’avènement de sociétés pacifiques et ouvertes à tous aux fins du développement durable, assurer l’accès de tous à la justice et mettre en place, à tous les niveaux, des institutions efficaces, responsables et ouvertes à tous ». Dans un contexte où la France, première destination touristique mondiale, rejoint la liste des pays victimes d’attentats de plus en plus meurtriers, il est temps de parier à nouveau sur le tourisme pour défendre la paix et la démocratie. Comme le clamait le 14 novembre 2015 Alain CAPESTAN, Directeur Général de Voyageurs du Monde, entreprise engagée depuis de nombreuses années dans le tourisme responsable, voyager, c’est résister ! Et comme le rappelle la Charte éthique du voyageur à travers la citation d’un proverbe bambara : « le voyage permet la rencontre, la rencontre permet la connaissance, la connaissance permet la confiance ».
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