Alexandra, conseillère en voyages

ATR donne la parole aux acteurs du tourisme responsable

Alexandra, Conseillère en voyages, spécialiste Balkans, Russie, Europe Centrale, chez Voyageurs du Monde, nous livre son témoignage sur sa vision du tourisme resposable en général, et d’ATR en particulier. Mais aussi sur ses plus beaux souvenirs et ses rêves de voyages…

Je suis conseillère en voyages chez Voyageurs du Monde, spécialiste des Balkans. Je suis d’origine serbo-croate et j’ai fait de nombreux voyages dans tous les pays de l’ex-Yougoslavie depuis que je suis toute petite. Et naturellement j’ai souhaité faire découvrir ces pays, leur histoire et aussi casser l’image négative de certains pays : la Croatie ça va, tout le monde connait et a envie d’y aller maintenant, mais la Bosnie ou la Macédoine, c’est plus compliqué ! 

©Alexandra SARCEVIC - Conseillère voyages - Voyageurs du Monde

A titre personnel d’abord, pendant mes propres voyages, je cherche à rencontrer les gens, à découvrir, à me fondre dans le paysage. Mais je fais aussi attention à l’environnement, par exemple ramasser les déchets sur les plages car tout le bassin méditerranéen en souffre. Dans mon métier ensuite, bien sûr par les petits gestes du quotidien (tri du papier, éviter d’utiliser des gobelets en plastique et utiliser les Mugs que Voyageurs nous a distribué, éteindre son ordi, etc). Et puis surtout j’accompagne les clients avant leur départ : leur rappeler l’histoire de la zone, qui explique aussi les conditions de vie des gens, notamment en Bosnie-Herzégovine, et les sensibiliser à la différence culturelle : un pays à majorité musulman mais une culture mélangée. Par exemple,  j’ai monté un long week end à Sarajevo, avec des visites historiques et un guide francophone très cultivé pour comprendre ce que cette ville a symbolisé pendant la guerre mais aussi ce qu’elle est aujourd’hui. J’ai aussi sélectionné  un hôtelier local dans le village de Kustoritza, pour l’aider à faire vivre sa petite structure hôtelière qui fournit de l’emploi à une bonne partie du village.

Et une autre action dont je suis fière, c’est que j’ai réussi à convaincre mon prestataire que la personne qui était ma correspondante chez lui était totalement débordée et qu’elle avait besoin d’aide pour mieux travailler et développer aussi la destination. Il a embauché une assistante et répartit différemment le travail. Du coup, ma correspondante a de meilleures conditions de travail, est plus disponible et peut faire un travail plus qualitatif pour mes clients.

Chaque année on se prépare à la certification et parfois on a tendance à limiter ATR à ce rôle. Alors qu’en fait c’est beaucoup plus large. D’abord cela permet de regrouper des marques reconnues du voyage autour de préoccupations qui vont au-delà du simple business. Cela permet de faire reconnaitre ces acteurs du tourisme et donne une meilleure image du tourisme. Et puis surtout ATR est là pour faire prendre conscience des questions de protection de l’environnement et de respect des populations locales. ATR a une reconnaissance nationale et c’est sa grande valeur ajoutée, ça permet de ne pas faire des choses tout seul dans son coin.

Mon plus beau souvenir c’est lorsque je suis allée au Maroc il y a deux ans. J’ai eu la chance de rendre visite à une association locale qui est soutenue par Voyageurs du Monde et qui aide à la scolarisation des enfants de villages isolés dans le grand sud. Lors de la préparation de mon voyage mes collègues du Maroc m’avaient parlé de cette association et avaient organisé la visite de l’école avec le Directeur. Moi j’avais amené toute ma collection de livres d’enfants et je les ai donné aux élèves. Ils avaient appris une récitation en français pour moi et toute la classe l’a récité ! c’est un magnifique moment d’échange autour de livres qui m’avaient accompagné enfant et qui allaient accompagné d’autres enfants.

La protection de l’enfance est un sujet qui me tient à cœur et dans mon prochain voyage j’aimerais soit faire un voyage purement solidaire soit à nouveau rencontrer une association soutenue par Voyageurs, peut être en Afrique ou en Asie. Et d’ailleurs je compte bien aussi pouvoir aider une association en Bosnie qui s’occupe d’enfants en souffrance, car la Bosnie est le plus pauvre des pays de l’ex-Yougoslavie et il y a beaucoup de choses à faire pour y développer le tourisme et pour aider sur place.

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