Avant de photographier une personne, prendre le temps de lui demander

©Moment de partage en Birmanie ©Allibert Trekking Elisabeth Vanneaud

Photos et selfies, partagés en masse sur internet et les réseaux sociaux… Aujourd’hui des milliards de personnes ont un appareil photo numérique ou un smartphone ou les deux. Nous vivons dans un monde d’image ! Quoi de plus naturel que de vouloir rapporter un peu de la beauté des personnes et des paysages merveilleux que nous avons la chance d’admirer en voyage. La photo peut paraître inoffensive et pourtant … ! 

C’est un conflit à propos de la photographie qui est à l’origine de la Charte Ethique du Voyageur. En 1995, lors d’un voyage à la rencontre des villages du delta de l’Omo en Ethiopie, un conflit éclate dans le groupe mené à l’époque par Atalante. La condition à l’inscription au voyage était très claire : ne pas prendre de photos dans les villages. Mais la tentation fut trop forte et certains ne purent s’empêcher de voler quelques photographies. Ce qui provoqua d’important débats au sein du groupe.

Les questions à ABSOLUMENT se poser pour faire de meilleures photos en voyage : 

  • Mes photos ne seraient-elles pas plus belles avec le consentement et la complicité du modèle ?
  • Aurions-nous envie nous-même d’être photographié chez soi ou devant sa maison ? ou encore simplement dans la rue en se rendant au travail… ?
  • Pourquoi pas faire de la photo un moment privilégié pour nouer le dialogue, pour installer un climat de confiance, et pour partager un moment sympa ?

Que dit la charte éthique du voyageur ?  Avant de photographier une personne, prendre le temps de lui demander l’autorisation et profiter de l’occasion pour nouer le dialogue. Pour les enfants, demander l’accord des parents.

 

 

 

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