En septembre dernier, la chancelière allemande, Angela MERKEL soulignait les véritables perspectives offertes par le tourisme durable pour les pays en développement et les pays émergents. « De nombreux réfugiés viennent de pays africains. Nous devons donner aux gens des possibilités de développement économique dans leurs pays. Le tourisme peut y contribuer pour beaucoup » ajoutait-elle.
Taleb RIFAI, Secrétaire Général de l’Organisation Mondiale du Tourisme précisait que le tourisme, malgré les défis actuels, était un secteur économique parmi les plus résilients au monde, créant de nombreux emplois pour des millions de personnes et contribuant à une croissance plus inclusive.

Il est rare que des personnages publics de l’envergure d’Angela MERKEL prennent ainsi position en faveur du tourisme durable, considéré comme un outil au service de la résilience de l’humanité faces aux nombreuses crises qu’elle subit et fait subir à la planète. 
De bon augure à la veille de 2017 année internationale du tourisme durable pour le développement par l’Organisation des Nations Unies, 50 ans après avoir célébré le tourisme « passeport pour la paix » …
Une bonne occasion d’inviter les voyageurs à faire le choix du tourisme responsable, en adoptant un comportement éthique en vacance, en choisissant des destinations qui profitent des retombées, et en optant pour des professionnels du voyage engagés.

Au delà des grands discours, et comme le tourisme ne suffit pas à garantir paix et développement, ATR appelle également à soutenir SOS MEDITERRANEE. Une association européenne de sauvetage en mer qui a une nouvelle fois permis de sauver 112 enfants, femmes et hommes entassés sur un canot pneumatique, à la veille de Noël. «  L’opération de sauvetage des réfugiés en mer Méditerranée s’est effectuée dans des conditions extrêmes avec des vagues immenses, dans l’obscurité et sous une pluie battante », indique le porte parole de l’association.

 

Depuis 2000, plus de 35 000 personnes sont mortes en tentant de traverser de la rive sud à la rive nord de la Méditerranée. Or, depuis la fin de l’opération Mare Nostrum en novembre 2014, il n’existe pas de dispositif de sauvetage en mer pour faire face efficacement, dignement et de manière pérenne, à l’afflux de bateaux de migrants en détresse. 

Depuis le 16 février 2016, l’Aquarius, navire affrété par SOS MEDITERRANEE, croise face aux côtes libyennes. EN 2016, Il a réalisé 50 opérations de sauvetage, secourant 11 261 personnes. Coût des opérations : 11 000 euros par jour, financés en grande partie par des dons de particuliers et d’entreprises citoyennes européennes.

Agir pour un tourisme responsable, c’est aussi donner pour SOS MEDITERRANEE.

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